Dans le cadre du 10×6 Architecture: Passion, organisé par le Paperjam + Delano Club le mardi 19 avril, Pascal Jacquet, directeur général et gérant technique chez Polygone, partage ce qui l’inspire.
Quelle est la raison d’associer votre marque à cet événement?
Pascal Jacquet. – «L’historique et les expériences accumulées par Polygone sur les chantiers du bâtiment nous ont convaincus de concrétiser notre positionnement d’interlocuteur privilégié dans les métiers de l’installation de chantiers. Notre objectif pour 2022 est de convaincre les professionnels du secteur que faire appel à notre savoir-faire leur permettra d’optimaliser leur installation de chantier tout en maîtrisant au mieux leurs coûts. Dès lors, quoi de plus logique que de participer de manière active à ce 10×6 Architecture, qui est le lieu idéal pour toucher les différents acteurs du milieu.
Quels sont les grands enjeux lors de la préparation d’un chantier?
«Léonard de Vinci a dit: ‘Ne pas prévoir, c’est déjà gémir.’ Cette citation me semble parfaitement coller aux métiers de l’installation de chantiers. Le principe est de réfléchir à l’ensemble des actions à réaliser, les prévoir et les mettre en place afin que l’entreprise générale, responsable du gros œuvre et du parachèvement, puisse se concentrer sur son core business et ne pas se disperser sur des tâches sans création de valeur pour elle, et donc coûteuses.
Comment voyez-vous l’application des principes de l’économie circulaire dans le secteur de la construction?
«Cela fait maintenant de nombreuses années que nous entendons parler des principes de l’économie circulaire. En tant qu’acteur important dans la déconstruction d’ouvrage et le curage de bâtiments, cette thématique nous interpelle, bien entendu. Le projet est tentant et rempli de bonnes intentions qui sont de vraies obligations financières et morales: les matériaux doivent pouvoir être réutilisés à d’autres fins pour éviter la course folle à l’usage unique et à la production à tout-va.
Cependant, suivant notre analyse, il reste de nombreux points de blocage qui devront être soulevés pour faire de l’économie circulaire dans le secteur de la construction. Qu’en est-il de la garantie des matériaux? Qu’en est-il des besoins et des coûts de stockage quand on connaît le prix du mètre carré au Luxembourg? Qu’en est-il du contrôle, par les autorités, du respect des modes opératoires décrits dans les bordereaux?»